Une consommation excessive du Coca-Cola classique peut entraîner des problèmes de santé. En effet, certains de ses composants présentent un risque à long terme pour la santé du consommateur.
La recette d'origine du Coca-Cola :
Contenait notamment :
-de l’alcool
-de la caféine
-du jus de citron
-du sucre,
-de l’eau
-de la vanille
-du caramel.
Désormais la recette ne contient plus d’alcool. Il contient de l'eau gazéifiée, du sucre, du colorant caramel E150d, de l'acide phosphorique comme acidifiant, des extraits végétaux et un arôme caféine.
Le sucre ou le saccharose (C12H22O11) :
Une cannette de Coca-Cola de 33cl contient 35g de sucre soit l’équivalent de 7 morceaux de sucres. À trop forte dose, le sucre peut avoir des effets nocifs sur la santé et provoquer du diabète, de l’obésité et des caries.
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Si le saccharose, c’est-à-dire le sucre, est ingéré en trop grande quantité, le niveau de glycémie dans le sang va augmenter. La glycémie correspond au taux de sucre dans le sang. Le pancréas ne va alors plus produire assez d’hormone appelée insuline. Cette hormone a pour but de stocker le sucre dans les muscles ou le foie. Lorsque le sucre ne peut plus être stocké efficacement, le taux de sucre reste trop élevé dans le sang, on parle alors d’hyperglycémie qui peut engendrer des maladies comme le diabète. Cette maladie peut entraîner des complications : infarctus, troubles de la vision, accidents vasculaires, neuropathies, amputations, maladies rénales... D’après une étude menée à l’échelle de 8 pays européens, une canette de soda par jour augmenterait les risques de 20 % de déclarer le diabète.
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L’obésité est une des conséquences d’un excès de sucre. Une alimentation trop riche en sucre provoque un stockage massif du glucose notamment sous forme de triglycérides dans le tissu graisseux, d'où l'obésité. Le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle. L’obésité augmente fortement les risques de développer certaines maladies sans compter les répercussions psychologiques. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), dans le monde, 44% des diabètes, 23% des cardiopathies ischémiques (insufficance des apports d'oxygènes au muscle cardiaque et peut provoquer une crise cardiaque) et de 7% à 41% de certains cancers sont attribuables au surpoids et à l’obésité ! Une grande étude aux États-Unis sur 43 000 adultes et 4 000 adolescents a démontré que boire un ou plusieurs sodas par jour, augmente de 27% la probabilité de devenir obèse. De plus, 62% des adultes qui boivent au moins un soda par jour sont en surpoids ou obèses.
"Boire du Coca-cola. Devenir gros.", campagne contre l'obéisité par Coca-Cola aux Etats-Unis
L’obésité dans le monde
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Le saccharose est un des éléments le plus cariogène. L’activité bactérienne augmente dans la bouche à cause de la consommation de soda comme le Coca-Cola. L’émail des dents est attaqué par l’acide relâché par ces bactéries ce qui finit par provoquer des caries. Le Coca-Cola à un pH (potentiel Hydrogène) entre 2.3 et 2.7, du à l’acide phosphorique. (Rappelons que l’estomac peut supporter un pH de 2). Cette acidité favorise d’autant plus le développement de caries.
L’acide phosphorique (H3PO4) :
L’acide phosphorique, comme tous les acides, peut entraîner des brûlures mais sa concentration dans le Coca-Cola est très faible. A l’origine cet acide est utilisé dans des produits tels que certains engrais ou certains détergents mais aussi en tant qu'antioxydant pour métaux. C’est pourquoi en France, la teneur en acide phosphorique est limitée à 0.60 g/L.
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L’ingestion de taux élevés d’acide phosphorique, présent dans le Coca-Cola, favorise les calculs rénaux. Les calculs rénaux surviennent avec l’agglutination de particules de sels et de minéraux, censées être détruit par le rein en fonctionnement normal, qui se transforment en cristaux puis en calcul rénal. Lorsque ce dernier quitte le rein pour s’introduire dans l’uretère, il provoque des douleurs voir une souffrance intolérable ainsi que des nausées et vomissements. Selon une étude américaine, à partir de 2 verres de Coca-Cola par jour, les risques de faire une insuffisance rénale sont multipliés par 2.
Schéma explicatif d’un calcul rénal
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La consommation massive de Coca-Cola peut également favoriser des maladies osseuses comme l’ostéoporose. Cette maladie osseuse fragilise les os en diminuant leur densité et en modifiant leur architecture interne. Par conséquent, le risque de fracture est plus élevé. Il peut y avoir une action de freinage sur l’assimilation du calcium sur les os, cette dernière peut donc présenter un effet nocif pour les enfants en pleine croissance. L’acide phosphorique est aussi connu pour ralentir la digestion.
La caféine (C8H10N4O2) :
Une cannette de Coca-Cola classique de 33cl contient environ 33mg de caféine. Une forte consommation de cette boisson peut entraîner des problèmes de santé.
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La caféine présente des effets à très court terme, ils sont plutôt bénéfiques lorsqu'une faible dose est consommée. Elle agit comme stimulateur nerveux provoquant ainsi une sensation de réveil et de lucidité. Environ 5 minutes après l’ingestion, la caféine va intervenir dans la transmission synaptique et empêcher les messages nerveux, faisant ressentir la fatigue ou le sommeil, de se transmettre correctement. A forte consommation, la caféine peut entraîner des troubles neuraux comportementaux comme l’anxiété, l’irritabilité ou encore des tremblements.
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La forte consommation de Coca-Cola, et donc de caféine, présente aussi des risques cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle ou la tachycardie, même si ce n’est pas encore prouvé.
Le Coca-Cola Zéro et le Light sont inspirés du Coca-Cola classique néamoins le sucre est remplacé par de l'aspartame.
On pense souvent que le Coca-cola Zéro est sans sucre et que le Light avec beaucoup moins, mais est-ce vrai ?
L’aspartame (C14H18N2O5) :
L’aspartame est un édulcorant (produit ou substance ayant un goût sucré), son pouvoir sucrant est 200 fois plus élevé que le saccharose. L’aspartame est notamment utilisé dans le Coca-Cola Zéro et Light pour répondre à la demande de certains clients désirant un coca diététique.
Ce faux sucre est tout simplement à l’origine de 92 troubles et maux divers tels que (pour n’en citer que quelques-uns) : Alzheimer, cancers, tumeurs, problèmes cardiaques, diabète, prise de poids, etc. Une étude menée par Ramazzini a publié ses résultats en 2005. Ces résultats ont fait grand bruit, car ils faisaient état d’une augmentation des cas de tumeurs du cerveau chez les rats traités avec de l’aspartame, mais pas chez des rats non traités. En août 2012, c’est un groupe de chercheurs suédois et norvégiens qui mènent à leur tour une étude sur les risques de la consommation de soda contenant de l’aspartame. Ils ont observé sur plus de 60 000 femmes suivies : celles qui ont bu plus d’une boisson édulcorée par jour ont eu 11% de risque supplémentaire d’être victimes d’un accouchement prématuré. Suite à cette étude, il a aussi été prouvé qu’à partir d’une consommation de boissons édulcorantes de plus de 359mL par semaine, le risque de diabète est augmenté de 34%. À quantité égale consommée, le risque de diabète est plus élevé lorsqu’il s’agit de boissons « light » que de boissons sucrées.
Le Coca-Cola life est une nouvelle déclinaison de Coca-Cola, le message de Coca-Cola est de faire une boisson moins critiquée car moins néfaste pour la santé. En effet, comme l’indique Coca-Cola, cette nouvelle boisson contient des glycosides de stéviol, ils sont extraits de la feuille de stévia et ont un pouvoir sucrant 200 à 300 fois supérieur à celui du saccharose (utilisé dans le Coca-Cola classique). Les consommateurs semblent pour le moment satisfait, moins de sucre pour un goût tout autant sucré et un édulcorant qui, avec le manque d'études menées sur les conséquences à long terme d'une consommation excessive sur la santé, ravie.
